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Chronique des 15 km de Conflans... 2012

Publié le par Christel Cizaire et Dalila Raposo

Samedi 1er décembre 2012 : température extérieure 1 degré.

Prendre le train à Saint Lazare à 12h27 un samedi , flinguer notre journée, pour se rendre à Conflans, puis prendre un bus, puis marcher pour nous rendre au stade le plus proche, pour y courir 15 km, faut déjà, en plus du mental, avoir une case en moins !!Mais bon, nous voilà parties Christel et moi pour notre deuxième course officielle ensemble après celle des 20 km de Paris et avant le mythique marathon de Paris.

Moi, je suis en mode touriste avec mes papiers dans les poches, Christel, plus sérieuse, à son petit sac à dos avec tout ce qu'il faut.

Nous sommes un peu déphasées et à l'ouest, normal c'est samedi et il caille grave ! On se demande toutes les deux ce qu'il nous a pris de nous lancer dans cette course au fin fond de la France. Bon Conflans c'est pas le bout du monde, mais c'est quand même bien la zone... La preuve, quand on arrive au stade, l'ambiance est bien loin de celle vécue lors des 20 km de Paris. Le cd de Patrick Sébastien tourne en boucle, il n'y a pas foule. Une buvette est installée ainsi qu'un stand sandwich frites merguez et également à notre grande surprise un stand de don du sang et un autre occupé par un podologue... Bref, Christel et moi, on se moque un peu de cette ambiance champêtre. Pour le gouter promis après la course, on s'imagine Germaine qui nous invite chez elle, dans sa ferme, pour y boire un lait chaud et nous faire des crêpes...

Après avoir bien déliré et vanné, gentiment hein, l'ambiance et les infrastructures (bien grand mot) et avoir fait un tour de stade en guise d'échauffement nous permettant d'admirer les gradins, constitués de 50 places vides, nous nous dirigeons vers la ligne de départ. Là encore, crise de rire, on arrête pas depuis notre arrivée sur les lieux... Pas de compte à rebours pour le départ, juste un petit coup de feu, ou un pétard, on ne sait pas bien, qui nous surprend toutes les deux : ah ça doit être le départ !!! On se met donc à courir en rigolant avec Patrick Sabatier toujours en musique de fond ! Après avoir effectué quelques centaines de mètres, mon lacet est défait, truc qui n'arrive jamais en temps normal...on s'arrête pour faire le lacet, on repart et quelques mètres plus loin, c'est Christel qui perd sa puce électronique. Deuxième arrêt un peu plus long car elle a dû mal à le refixer... On reprend et on se rend compte, forcément après deux arrêts consécutifs que nous sommes les dernières. Et ça nous fait bien rire... Le jeune homme en vélo qui doit fermer la course nous demande si on participe bien aux dix km ce qui nous fait doublement rire...

Le temps de regagner le peloton, on est acclamé par les quelques passants venus par curiosité, ennui ou réelle générosité nous encourager. C'est assez drôle ces encouragements personnels, rien que pour nous... Bref, sur 2 kilomètres, c'est délire complet et barres de rire ! Un petit poste rouge radio Cd est posé sur un trottoir devant une maison diffusant le fameux gangnam style !! hallucinant comme scène !!!

Au km 4, on a rattrapé le peloton et on entame une montée de chez montée et c'est là que Christel et moi on se sépare... Elle file devant et moi, je peine à gravir cette pente. Mais je ne lâche pas...Je suis là pour ça non, faire toute cette route pour craquer c'est pas le style de Dalila Raposo ça !!!! Au 5e et 10 e km on a le droit à un petit ravitaillement : eau fraiche, banane et raisins secs...

Je traverse le vieux Conflans à travers ses ruelles et passe devant la mairie ou un mariage va ou vient d'être célébré. Encore une scène délirante, les sapeurs pompiers déguisés en père noël, participant à la course, s'arrêtent pour poser avec les mariés!! Après avoir quitté le centre historique, j'entame la partie berges de Seine. Partie plus agréable, je profite du paysage, le soleil sur mon visage. Je remonte bien quelques personnes par ci par là, mais je reste quand même à la traine. Mais c'est pas grave, ce qui compte pour moi, c'est de terminer. Je ne me prends pas la tête, l'important est que je ne souffre pas, je ne sue même pas, c'est pour dire. Je me dis que je fais mon footing du week end, c'est juste l'endroit qui change.Je me rends compte que c'est quand même super sympa ces personnes qui nous encouragent mais surtout nous félicitent. D'entendre les bravos qu'ils lancent à mon passage et de voir leur admiration me reboostent.

Arrivée au stade, je dois faire l'ultime tour de piste avant de franchir la ligne d'arrivée. Cette fois-ci, Patrick Sébastien a laissé place à de la musique salsa. Ce tour d'honneur me replonge 20 ans en arrière, lors de mon épreuve d'endurance au bac ou avec mes potes on avait fait un petit pas de danse synchronisé avant de franchir la ligne d'arrivée. Ces souvenirs me submergent et me rendent un brin nostalgique.

Christel arrivée quelques minutes avant moi, m'attend sur la ligne d'arrivée les joues rosies par le froid et l'effort. On me remet une coupe et un t shirt. On nous distribue des prospectus pour des courses à Carrières sous Poissy et je ne sais où encore. Christel m'a bien fait rire : " heu non, non, ça va aller, merci!" hihihi. On a le droit au fameux petit gouter frugal promis composé de chocolat chaud - coupé à l'eau-, de raisins secs, de bananes et de pain d'épices.

Cette course restera gravée dans nos mémoires. On s'est promis de ne plus nous inscrire à des courses en dehors de Paris... No more!!!! Mais quand même heureuses d'avoir réalisé ce petit exploit. On ne perd pas de vue notre marathon du mois d'avril qui approche. Cette course aura été un bon entrainement tout de même et un très bon moment de rire partagé.

Chrono : 15 km en 1h34.54 soit 7 mn de mieux qu'au passage des 15 km lors de ma course des 20 km de Paris du mois d'octobre dernier. Je progresse et ça c'est une satisfaction personnelle !

On reprend les transports pour regagner Paris, pour retrouver nos vies... mais là, c'est une autre histoire qui commence ou plutôt qui se poursuit...

Dalila Raposo

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